Bob Shacochis

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Bob Shacochis
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Bob Shacochis au Texas Book Festival (en) en 2013
Naissance (72 ans)
Pennsylvanie, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Mouvement Nouveau journalisme

Œuvres principales

  • Au bonheur des îles
  • La Femme qui avait perdu son âme

Bob Shacochis, né le en Pennsylvanie, est un écrivain américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1994, il a été journaliste et correspondant de guerre pour le magazine "Harper's" , notamment lors de l’intervention américaine en Haïti et membre des Peace Corps.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Bob Shacochis écrit des livres de "non-fiction", dans la veine du Nouveau Journalisme (dans la lignée de Tom Wolfe, Norman Mailer et Hunter S. Thompson).

Sur le plan littéraire, on peut trouver des influences du côté de Joseph Conrad [1] de Graham Greene et surtout d'Ernest Hemingway, selon les critiques américains[2].

En 1985, son recueil de nouvelles "Au bonheur des îles" a reçu le National Book Award de la première œuvre de fiction en 1985[3].

En 1990, son premier roman "Sous les eaux du volcan" est selon la présentation de son éditeur "témoigne d’une rare créativité : la puissance de son imagination, son art complexe de la narration, sa création de personnages à la fois monstrueux et touchants, son écriture opulente et poétique en font une œuvre magistrale, réaliste autant que visionnaire". 

Malgré le succès de l'ouvrage, s'ensuit une absence éditoriale qui perdurera durant une quinzaine d'années.

En 2013, son roman "La Femme qui avait perdu son âme qui a marqué" marque son retour sur la scène littéraire américaine.

Recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Publié en 2013, traduit en français en janvier 2016 par François Happe chez Gallmeister, le roman se situe en Haïti et s'articule autour de générations, de lieux et d'époques autour du destin d'une femme assassinée. L’auteur nous plonge dans l’Haïti de 1996, après le retour d’Aristide et l’intervention américano-onusienne, dans la Croatie de l’effondrement nazi et oustachi de 1944-1945, dans la Turquie de l’apogée de la guerre froide, en 1986, et enfin à nouveau en Haïti et en Bosnie, durant cette période de 1997-2000, durant laquelle grandit inexorablement ce qui deviendra le 11 septembre 2001.

Essais[modifier | modifier le code]

  • (en) Drinking, Smoking and Screwing: Great Writers on Good Times, 1994
  • (en) Domesticity: A Gastronomic Interpretation of Love, 1994
  • (en) The Immaculate Invasion, 1999
  • (en) Conversations with Cuba, 2001

Anecdotes[modifier | modifier le code]

L'auteur souffre d'une fibrillation atriale qui lui a occasionné, avant que le diagnostic soit posé, des peurs de mourir[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gloire aux causes perdues », sur monde-diplomatique.fr, .
  2. « La femme qui avait perdu son âme », sur Télérama.fr.
  3. (en) ‘The Woman Who Lost Her Soul’ by Bob Shacochis par Jane Ciabattari dans le quotidien The Boston Globe du 31 août 2013.
  4. « "La femme qui avait perdu son âme": puissant, magistral et estival roman de l'américain Bob Shacochis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur culturebox.francetvinfo.fr, .

Liens externes[modifier | modifier le code]